L’année 1918

2 février 1918

Venise. Un SOS est capté au QG de la marine italienne : il émane du MAS du Capitaine Luigi Rizzio (héros de la marine italienne) qui est en panne de moteur au milieu de l’adriatique. Une expédition de secours aérienne est aussitôt organisée : 2 hydravions Macchi M3 récupèreront les naufragés. L’un est piloté par l’EV1 Plavier (n°79), l’autre par un pilote italien du nom de Rasi. Ils sont escortés par 3 SPAD XIII de l’escadrille française SPA 561 et d’un Hanriot HD 1 d’une escadrille italienne. Arrivés sur la position indiquée ils se rendent comptent que la marine autrichienne a aussi capté le SOS et a dépêché des hydravions pour capturer les marins italiens : 3 Lohners de patrouille, 2 Hansa-Brandenburg CC de chasse et la célèbre merveille bleue pilotée par Gottfried Banfield ! Les Lohners commencent à amerrir près de l’épave du MAS. Mais la menace des SPAD les font changer (...)
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10 février 1918

De retour en France, l’agent Plavier (n°79) est envoyé à Dunkerque avec le Lieutenant Yves Tourinier (n°90), un nouveau venu à la BMS. Plavier emmène son jeune collègue dans un restaurant de Dunkerque déguster un bon plat de moules-frites. Ils sont à table en compagnie de plusieurs aviateurs de l’aéronautique militaire quand un matelot fait irruption et s’adresse au plus gradé d’entre eux : Mon lieutenant, ça barde chez les rosebeefs ! L’amirauté anglaise vient de nous prévenir qu’un raid de bombardiers boches a fait des ravages chez eux, ils ont réussi à en endommager quelques-uns qui reviennent en ordre dispersé vers leurs bases en Belgique. Il faut décoller pour les cueillir sur leur vol du retour, on vous demande au terrain d’aviation ! . Sans même finir leurs moules-frites, tous les aviateurs présents dans le restaurant se ruent dans leurs véhicules et foncent sur le (...)
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16 février 1918

A peine sorti de l’hôpital et voulant en découdre avec l’aviation allemande, l’EV 1 Plavier (n°79) décolle de Paris avec le Lieutenant Tourinier (n°90) et un autre équipier pour une « Combat Air Patrol » improvisée sur le front. Les 3 SPAD XIII rencontrent 1 Fokker Triplan et 2 Albatros D V. Tourinier aidé du troisième SPAD ont tôt fait de descendre le triplan que Plavier convoitait. Furieux, il engage alors le combat contre les 2 Albatros. Mais la colère lui est mauvais conseillère et il abandonne toute prudence : il est abattu par eux et son avion se crashe dans les lignes française. Plavier, miraculé, sort blessé de l’épave et retourne à l’hôpital où il restera cette fois-ci pour un temps assez long. Quant à Tourinier, il se fit homologuer sa deuxième victoire pour son deuxième combat.
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8 mars 1918

A la SPA 295 et parmi les escadrilles françaises, une nouvelle a fait grand bruit : le Lt Dumenon (n°87) s’est évadé d’Allemagne dans des conditions rocambolesques, pratiquement en même temps que les célèbres aviateurs Garros et Marchal. Il est d’ailleurs promu Capitaine. Ce retour est fêté comme il se doit au bar de l’escadrille ainsi que dans les escadrilles voisines, d’ailleurs. C’est justement alors qu’il était présent sur une des escadrilles du front qu’un avion allemand lance un message lesté : « Le Capitaine Dumenon est défié en combat singulier par le Hauptmann Hermann Goering, commandant de la JS 27, demain midi au dessus de la côte 304 ». Dumenon, chevaleresque, décide de relever le défi et part à l’heure indiquée sur son SPAD XIII ... Il y rencontre bien l’Albatros au fuselage noir d’Hermann Goering, mais accompagné de 3 équipiers ! Un combat inégal s’engage. (...)
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10 mars 1918

La fièvre de leur rencontre avec Goering à peine tombée, l’EV Plavier (agent n°79) et le Cpt Dumenon (agent n°87) effectuent dans leurs SPAD XIII une Combat Air Patrol au dessus du front. Ils rencontrent 3 chasseurs allemands et engagent le combat. L’un des chasseurs était un biplan d’un nouveau modèle muni d’un camouflage à hexagones sur les ailes. La bête était particulièrement maniable et les deux aviateurs français eurent pas mal de fil à retordre dans ce combat, qui se finit par un match nul, chacun rejoignant son camp sans pertes. Plavier et Dumenon apprirent par la suite qu’ils furent parmi les premiers à rencontrer le nouveau Fokker D VII.

3 avril 1918

Au dessus du front français, deux pilotes de la SPA 295, le Cpt Dumenon (n°87) et le Lt Tourinier (n°90), participent à bord de leurs SPAD XIII à une mission d’escorte de 3 bombardiers Bréguet 14. Font également partie de l’escorte 3 puissants multiplaces Caudron R11, véritables forteresses volantes à 5 mitrailleuses. Il est à noter que ce dispositif Bréguet 14 / Caudron R11 / SPAD XIII tend à se généraliser dans l’aéronautique militaire, et cause de lourdes pertes aux chasseurs allemands qui sont accueillis par un feu puissant venu des tirs croisés des tourelles des Caudrons et Bréguets. C’est précisément ce qui arriva : la formation fut interceptée par 2 nouveaux Fokkers DVII (dont l’un piloté par le célèbre as allemand Von Dvorak), 1 Fokker triplan et 4 Albatros DV. Les allemands tombèrent comme des mouches : 1 Fokker DVII et 3 Albatros tombèrent sous les balles des (...)
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5 avril 1918

Une « Combat Air Patrol » de la SPA 295 survole le secteur anglais du front histoire de se mesurer au cirque Richthofen qui dit-on patrouille dans le secteur. Les aviateurs téméraires sont le Capitaine Dumenon (n°87), le Lieutenant Tourinier (n°90) et un jeune pilote breton, le Sgt Corbineau, qui ne fait pas partie de la BMS. Tous volent sur SPAD XIII à l’exception de Dumenon qui a réussi à mettre la main sur un SPAD XII-Canon, équipé comme son nom l’indique d’un canon de 37 mm tirant dans l’axe de l’hélice ! Ils rencontrent l’ennemi... 2 Fokker DVII dont l’un est piloté par une vieille connaissance, l’Oberleutnant Von Dvorak. Mais derrière ces deux avions, les pilotes français découvrent avec terreur un Fokker Triplan rouge, piloté par le célèbre Baron Von Richthofen ! Les deux Fokkers D VII foncent dans la mêlée, Von Dvorak tentant avec suffisance une passe frontale contre (...)
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9 avril 1918

Ce mémorable combat aérien fait suite à l’enquête menée par la BMS sur le pré Saint-Gervais, qu’un canon allemand bombardait avec des obus répandant une poudre spéciale. La BMS découvrit que cette poudre, passant dans les égouts, était destinée à réveiller une créature Cthonienne enfouie sous le pré Saint Gervais et maintenue dans une sorte de sommeil léthargique par on ne sait quel moyen. La BMS se rendit également compte que des militaires français étaient au courant de l’existence de cette créature depuis au moins l’époque de Napoléon III ! Afin d’empêcher les allemands de réveiller cette créature, il a été décider de mettre hors de combat le canon allemand de type " Grosse Bertha " bombardant le quartier. L’escadrille SPA 295 conduisit plusieurs missions de reconnaissance et l’emplacement du canon fut finalement découvert. La SPA 295 lança à l’aube du 9 avril une attaque de (...)
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12 avril 1918

Quelques jours après le mémorable combat ayant valu à l’EV 1 Plavier la légion d’honneur, des rapports de patrouilles de reconnaissance indiquent la présence d’un immense bombardier allemand multi moteur sur un aérodrome en arrière du front sur le secteur le plus proche de Paris. Craignant que le Colonel Von Bock ne tente de lancer sa poudre spéciale sur le pré Saint-Gervais par un bombardement aérien (en raison de la destruction de sa Grosse Bertha), la BMS décide de détruire ce bombardier au sol et organise un raid aérien. Deux agents de la BMS et de la SPA 295 participent à ce raid de cinq chasseurs : l’EV 1 Plavier (n°79) sur SPAD XIII et le Capitaine Dumenon (n°87) sur SPAD XII Canon. Deux autres SPAD XIII et un Nieuport 24 venant d’une autre escadrille les accompagnent. En se dirigeant vers l’objectif ils découvrent en fait ce bombardier en vol, escorté par deux Fokker D (...)
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14 avril 1918

L’Enseigne de Vaisseau de 1ere classe Plavier (agent n°79), titulaire à cette date de 8 victoires homologuées et 4 probables, est maintenant un pilote expérimenté décoré de la légion d’honneur et de la croix de guerre qui s’orne déjà de 6 palmes, sans parler de la médaille de bronze de la valeur militaire italienne. Il a mené plusieurs missions en commun avec le Capitaine Richard Dumenon (agent n°87), titulaire de 5 victoires homologuées et de 6 probables, décoré de la croix de guerre avec 3 palmes. Les deux pilotes commencent à jouir d’une certaine renommée, Dumenon utilise comme avion personnel un SPAD XII Canon. Plavier réfléchit à se procurer une monture personnelle et a l’idée de capturer un Fokker D VII ennemi, dont il a pu apprécier en combat la vitesse ascensionnelle et la maniabilité. Il propose alors à son compère Dumenon de patrouiller sur le front, d’isoler un Fokker (...)
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18 avril 1918

Pendant la nuit du 18 au 19 avril l’aviation allemande envoie ses bombardiers Gotha bombarder Paris. La SPA 295, dont la tâche consiste à protéger la capitale, fait décoller une de ses patrouilles. Elle est composée du SPAD XIII du Commandant Potvin (agent BMS n°4), du SPAD XIII du Sgt Corbineau, d’un Nieuport 24, et d’un autre SPAD XIII piloté par le jeune Sous-Lieutenant Philippe Dumenon (agent n°92), fils du célèbre pilote disparu, et qui à la sortie de son école de pilotage a demandé à être affecté à la SPA 295 pour y venger son père. Ils patrouillent au dessus de la capitale éclairée par la seule clarté lunaire et les projecteurs de la DCA... et rencontrent, non pas des bombardiers, mais 3 chasseurs ennemis : 2 Fokker D VII et un autre petit biplan inconnu jusqu’alors : le Siemens-Schuckert D III. Bien qu’étant en infériorité numérique les allemands sortiront brillamment les (...)
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21 avril 1918

Une patrouille de trois SPAD XIII de la SPA 295 s’aventure au dessus du secteur du front tenu par l’armée anglaise. Leurs pilotes sont le Commandant Potvin (agent BMS n°4), le Sous-Lieutenant Philippe Dumenon (agent n°92) et le Sergent Mercier (agent BMS n°93). Le ciel est partiellement nuageux. Arrivant à haute altitude sur les tranchées anglaises, ils aperçoivent une mêlée confuse entre avions anglais et allemands. Un peu plus loin de cette mêlée, ils ont la surprise de voir un Sopwith Camel aux prises avec un Fokker triplan rouge ! Pas de doute, il s’agit bien du célèbre baron. Les trois SPAD lui piquent dessus alors que le Rittermeister descend le Camel. Un Fokker D VII sort d’un nuage pour prêter main-forte à son chef. Dans le furieux combat qui s’ensuit, les avions français se prennent tous des tirs du baron (dont Dumenon assez sérieusement). Puis, un peu par hasard, (...)
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fin avril 1918

La mention de ce combat aérien a été rajoutée ultérieurement sur les archives de la BMS car les deux aviateurs qui en furent les protagonistes deviendront plus tard des agents de la BMS. Un FBA 200 ch de l’aviation maritime appartenant à un poste de combat isolé situé sur une île de la mer Egée (Grèce) est en patrouille au dessus de la mer. Il est piloté par le Caporal Arthur Vergeazur, pilote de l’aéronautique militaire détaché dans l’aviation maritime, et a pour observateur-mitrailleur l’enseigne de vaisseau de 1ere classe Charles Beaumont. Ils aperçoivent au loin la silhouette d’un important biplan bimoteur, qui s’avère être un bombardier Gotha, qu’ils décident d’attaquer avec leur mitrailleuse. Après s’être rapprochés par l’arrière, le FBA tire plusieurs rafales de sa mitrailleuse mobile en zizaguant derrière sa proie. Les deux moteurs touchés, le Gotha va s’abattre sur une (...)
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29 avril 1918

Sorti de l’hôpital et encore convalescent, l’E.V.1 Plavier (agent n°79) éprouve le besoin de voler de nouveau avec une obstination qui fait penser à celle de Nungesser. Il décolle de Paris, vole vers le nord et survole le secteur du front tenu par les anglais. Il y découvre un majestueux bombardier Handley-Page escorté d’un Sopwith Camel. Ces deux appareils sans doute isolés de leur formation passent la ligne de front et Plavier décide de les escorter. Alors qu’ils se rapprochent d’une gare et d’un dépôt de munitions allemand qui doit sûrement être leur objectif, ils se font attaquer par 2 Fokker D VII et 1 Siemens Schuckert DIII. Un Fokker tombe victime du Camel et du mitrailleur arrière du bombardier. Mais ce dernier est descendu malgré les efforts de Plavier qui n’a pas totalement récupéré de ses blessures, il rompt alors le combat et regagne ses lignes en compagnie du Camel.
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3 mai 1918

Le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81) est en patrouille sur le front avec un jeune pilote enthousiaste d’une autre escadrille du camp retranché de Paris partageant l’aérodrome de la SPA 295, le lieutenant Poivron. Tous deux volent sur SPAD XIII et rencontrent deux Fokkers D VII ennemis. Avant même qu’il ait pu décider de la conduite à tenir, Lebrun constate que le jeune Poivron a foncé vers les allemands. Lebrun ne peut que suivre et le combat tournoyant lui amena quelques frayeurs. Poivron descendit néanmoins un Fokker mais qui ne lui fut pas homologué (tombé dans les lignes allemandes).

4 mai 1918

Toujours en patrouille le long du front avec le lieutenant Poivron, le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81) aperçoit deux Fokkers D VII. Prudent, il fait signe à son équipier d’éviter le combat, mais il constate que celui-ci est une fois de plus parti au corps à corps ! Un Fokker se rapprochant de lui, Lebrun ne peut qu’engager le combat. Malgré plusieurs tirs qu’il essuie du Fokker plus maniable que lui, Lebrun parvient à le descendre et le second est mis en fuite par Poivron. Le Fokker s’écrasa dans les lignes françaises et la victoire fut ainsi homologuée à Lebrun, mais son pilote allemand avait disparu et avait sans doute pu regagner ses lignes à pied.

5 mai 1918

Le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81), envieux des honneurs rapportés par son collègue le LV Plavier (agent BMS n°79, 9 victoires homologuées + 4 probables à ce jour), décide de l’accompagner en Combat Air Patrol sur le front. Nos deux aviateurs partent sur leurs SPAD XIII et rencontrent deux chasseurs allemands Fokker D VII. Au cours d’un rapide combat aérien, Lebrun parvient à mettre en flammes un chasseur ennemi qui quitte l’engagement, mais il est victime du tir de l’équipier qui le blesse sérieusement et endommage son appareil. Il rentre alors à sa base avec Plavier.

6 mai 1918

Le LV Plavier (agent BMS n°79) part pour une mission secrète en arrière des lignes allemandes à bord d’un Bréguet 14, il est escorté d’un multiplace de combat Caudron R11. Ces deux avions sont interceptés par 3 chasseurs allemands (1 Siemens Schukert D III et deux Fokker D VII) qui attaquent aussitôt. Croisant les feux de leurs tourelles, le mitrailleur arrière de Plavier et ceux du Caudron descendent un premier Fokker puis Plavier en fait tomber un autre de sa mitrailleuse fixe. Le chasseur allemand survivant prend la fuite. Ces victoires, observées par les troupes au sol, furent homologuées à Plavier et à l’équipage du Caudron.

7 mai 1918

Riche journée pour la SPA 295. Le matin, une patrouille de deux SPAD XIII composée du LV Plavier (agent BMS n°79) et du Sous-Lieutenant Philippe Dumenon (agent BMS n°92) part pour le front et rencontre 1 Siemens Schuckert D III accompagné d’un Fokker D VII. Plavier descend aussitôt le premier, dont le pilote se parachute, puis le second, qui s’écrase au sol avec son pilote. Ces deux victoires ne furent pas homologuées. L’après-midi, les deux pilotes repartent accompagnés du SPAD XIII du Capitaine Lebrun (agent BMS n°81). Ils rencontrent 1 Siemens Schuckert accompagné de deux Fokker D VII. Le Siemens et un Fokker tombèrent victimes de Plavier et Dumenon en collaboration, le deuxième Fokker victime de Plavier et Lebrun. Ces victoires furent homologuées et Plavier fêta comme il se doit son premier « triplé » homologué.
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10 mai 1918

De passage en Italie pour une mission spéciale avec plusieurs agents de la BMS, le LV Plavier (agent n°79) retrouve à Venise plusieurs camarades de combat italiens et ne peut s’empêcher de participer avec eux à une mission de guerre. Ancien pilote d’hydravion, il compte bien tester opérationnellement l’hydravion de chasse Macchi M5 dont les pilotes italiens lui vantent les qualités. 3 Macchi M5 (dont l’un piloté par Plavier) décollent donc de Venise, ils escortent 2 Macchi M3 de bombardement (dont l’un piloté par le Tenente di Vascello Rasi que Plavier connaît bien) qui ont pour objectif le port de Trieste. Alors qu’ils survolent les eaux bleues de l’adriatique, Plavier observe l’un des Macchi M5 de ses équipiers : il est entièrement peint en rouge et est piloté par un certain Niccolo Rosso dont c’est la première sortie. « Encore un gosse de riche qui a dans ses relations un (...)
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11 mai 1918

Au dessus des Alpes autrichiennes, un avion de reconnaissance SVA 5 est parti prendre des photos d’un château autrichien que la BMS soupçonne d’abriter des activités des services secrets prussiens du Colonel Von Bock. Afin d’escorter le SVA, un petit détachement aérien est allé l’accompagner sur son voyage aller. Ne disposant pas du très long rayon d’action du SVA, elle doit le laisser terminer seul sa mission. Cependant, un autre détachement part à sa rencontre sur son chemin du retour où il est plus susceptible de se faire intercepter par des appareils autrichiens. 2 SPAD XIII de l’escadrille SPA 561 (dont l’un piloté par le Sous-Lieutenant Philippe Dumenon, agent BMS n°92, détaché de la SPA 295) décollent de l’extrémité nord du front de la Piave accompagné d’un Bristol F2B prêté par une escadrille anglaise au Capitaine Lebrun (agent BMS n°81, détaché de la SPA 295). Ils (...)
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13 mai 1918

Rapidement remis de sa blessure, le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81) rend visite à l’hôpital à son ami Plavier et lui fait part de la mort du Philippe Dumenon. Il fait télégraphier à Paris l’échec de leur mission et reçoit l’ordre de rentrer en France avec Plavier. Mais il ne résiste pas à se venger des aviateurs autrichiens et participe à une mission offensive sur le font de la Piave sur un SPA XIII de la SPA 561, une escadrille française locale. Il se retrouve intégré dans un dispositif de chasseurs comportant un autre SPAD XIII français, un Hanriot HD 1 italien et un Sopwith Camel anglais. Ils sont attaqués par une patrouille autrichienne comprenant un Aviatik-Berg D I et deux Albatros DIII série 253 (peut-être les mêmes pilotes que la veille). Très adroits, les autrichiens descendent le deuxième SPAD et le Hanriot. Lebrun est mis en vrille et son SPAD est mitraillé sans pitié (...)
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16 mai 1918

Le LV Plavier (agent BMS n°79), de retour en France, part en « Combat Air Patrol » avec l’EV 2 Alphonse Danltas (agent BMS n°97), un pilote naval comme lui détaché dans l’aéronautique militaire. Ils rencontrent au dessus de la ligne de front une patrouille de 3 Fokker D VII... dont l’un est entièrement blanc, celui de l’as Hermann Goering ! Se souvenant du combat du 8 mars dernier, Plavier décide de donner une bonne leçon à cet allemand et fonce à l’attaque. Il est proprement descendu par Goering après un bref combat tournoyant et assiste au bout des suspentes de son parachute à la fuite de Danltas qui préfère quitter le combat sans demander son reste. Plavier atterrira indemne dans les lignes françaises et commença à se demander si sa chance se mettait à tourner...

17 mai 1918

Le LV Plavier (agent BMS n°79), refroidi par sa récente mésaventure sur monoplace, décide de tester les avions de combat biplaces disposant d’un mitrailleur arrière, comme le Bristol F2B anglais donnant d’excellents résultats. La société Breguet lui propose de tester opérationnellement un prototype, le Breguet 17, qui n’est autre qu’un bombardier Bréguet 14 disposant de mitrailleuses supplémentaires (2 fixes vers l’avant, 2 sur tourelles arrière, et 1 à l’arrière vers le bas). Plavier se choisit un mitrailleur parmi les mécaniciens de la SPA 295, le Caporal Capadaccio, et part en patrouille avec l’EV 2 Danltas (agent BMS n°97) en équipier sur SPAD XIII. Ils vont forcer l’ennemi loin derrière ses lignes et rencontrent 1 Siemens-Schuckert D III et 1 Fokker D VII. Plavier les attaque sans hésiter et les descend avec ses mitrailleuses fixes et celles de son mitrailleur (les deux (...)
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18 mai 1918

En raison de combats acharnés sur le front, les escadrilles de l’arrière sont sollicitées et la SPA 295 doit fournir un escorte pour un raid effectué par deux bombardiers Bréguet 14. Le LV Plavier (agent n°79), l’EV 2 Danltas (agent n°97), et le Caporal Arthur Vergeazur (nouvelle recrue, agent n°95) se portent volontaires et partent sur leurs SPAD XIII pour les deux derniers et sur Breguet 17 avec le Caporal Capadaccio pour mitrailleur en ce qui concerne Plavier. Ils se font attaquer au dessus des lignes allemandes par un force très supérieure en nombre de 6 chasseurs allemands (1 Fokker triplan, 2 Fokker D VII et 3 Albatros D V). Débordés par le nombre, nos aviateurs ne peuvent empêcher à ce qu’un des Bréguet se fasse descendre. L’autre Breguet parvient à s’enfuir et le Caporal Vergeazur descend un Fokker qui s’écrase avec son pilote, décourageant les velléités de poursuite des (...)
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mai 1918

Fin mai 1918 (ou le 1er mai, selon certaines sources) eût lieu un combat qui ne sera pas répertorié dans les archives de la SPA 295 et qui marqua pour longtemps la mémoire de ceux qui y ont survécu... La brigade mobile spéciale est envoyé en Tripolitaine assister les autorités italiennes face aux rebelles sénoussis armés par les turcs et les allemands. Les sénoussis menés par un mystérieux Cheick comptaient ressusciter au moyen d’un ignoble rituel une énorme créature enfouie sous les sables du désert. Dans ce qui fut une véritable guerre rangée contre le mythe de Cthulhu, les agents de la BMS localisèrent le lieu du rituel en enquêtant dans le désert aux milieu des rebelles. De retour à Tripoli, ils organisèrent un raid aérien sur le lieu du rituel avec trois bombardiers trimoteurs Caproni Ca 3. Participaient à ce raid comme mitrailleurs ou copilotes des bombardiers le LV Plavier (...)
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1er juin 1918

: De retour en France, Plavier accompagné de son mitrailleur Capadaccio emmène son Bréguet 17 en patrouille sur le front. Ils rencontrent plusieurs appareils ennemis et malgré plusieurs passes de tir le combat se termine sans résultat des deux côtés.

2 juin 1918

La SPA 295 est une fois de plus sollicitée pour fournir une escorte à deux bombardiers Breguet 14 et deux pilotes se portent volontaires avec leurs SPAD XIII : l’EV 2 Danltas (agent BMS n°97) et le Caporal Vergeazur (agent BMS n°95). Il rencontrent 1 Siemens Schuckert D III accompagné de deux Fokker D VII et un furieux combat s’engage. Un Fokker se glisse à travers les SPAD et se place derrière un Breguet. Le mitrailleur de ce dernier l’aligne et le descend en collaboration avec le SPAD de Vergeazur. Danltas, aux prises avec le deuxième Fokker, le descend d’une rafale bien ajustée. Puis il vole au secours du deuxième Breguet mis en difficulté par le Siemens-Schuckert qui est finalement descendu par le tir combiné du mitrailleur arrière et du SPAD de Danltas. Une victoire fut homologuée à Vergeazur en collaboration avec le Bréguet, et une autre (seulement) à Danltas sur le Siemens (...)
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4 juin 1918

Un pilote de la SPA 295, le Sergent-Chef Rocheveau (agent n° 70), participe avec un pilote d’une escadrille voisine (Le Lieutenant Poivron) à une escorte de trois bombardiers lourds italiens Caproni Ca 5. Les deux SPAD XIII survolent leurs trois lourds protégés dans surviennent deux chasseurs ennemis : Un Siemens Schuckert D III et un Fokker D VII, qui firent plusieurs passes de tir mais furent repoussés par les feux croisés des mitrailleurs italiens. Le Fokker, endommagé par un mitrailleur, est rattrapé par Rocheveau qui le descend au dessus des lignes ennemies. La victoire ne lui sera pas homologuée

6 juin 1918

Lors d’une reconnaissance en solitaire au dessus de Zeebrugge menée depuis le CAM de Dunkerque, l’EV 2 Danltas (agent BMS n°97) sur hydravion de chasse Hanriot HD 2 rencontre un Albatros DV et le descend après un long combat tournoyant. Un navire anglais témoin de la scène lui permit d’homologuer sa victoire.

8 juin 1918

Ce combat est tenu secret dans les archives de la Brigade Mobile Spéciale. Les agents, aux cours de missions passées, ont découvert de nombreux indices sur l’existence de la civilisation de l’Atlantide ainsi que de la récupération de leurs trouvailles technologiques à des fins militaires par les services secrets prussiens du Colonel Von Bock. Lors de cette mission extraordinaire, les agents de la BMS se portèrent à l’assaut d’une cité volante de l’Atlantide camouflée sur un nuage qui avait déjà été aperçue en 1916 par les agents Lebrun et Letalon. Deux années plus tard, les services de Von Bock en ont apparemment repris possession et comptaient l’utiliser comme porte-avion volant pour lancer depuis l’arrière de nos lignes un raid contre l’état major interallié. La BMS au cours d’une enquête mouvementée parvint à localiser la menace et la SPA 295 se porta à l’assaut avec 5 appareils (...)
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10 juin 1918

De retour de captivité, le Sous-Lieutenant Laspalès (agent BMS n°1) reprend les missions opérationnelles et est intégré avec son SPAD XIII dans un dispositif de protection d’un ballon d’observation français composé de deux autres SPAD XIII d’une escadrille locale. Le ballon est attaqué par deux chasseurs allemands Pfaltz D III. Laspalès retrouve ses talents de pilote et manœuvre son SPAD pour se placer derrière un Pfaltz qui est rapidement descendu d’une longue rafale. Malheureusement, l’autre Pfaltz se glisse dans sa queue et l’abat son tour, contraignant Laspalès à se parachuter dans ses lignes. Il pourra observer au bout de ses suspentes le ballon se faire détruire par le Pfaltz qui regagnera ses lignes sans être bien inquiété par les deux autres SPAD. Laspalès, qui se vit homologuer une victoire, protestera vigoureusement du manque de combativité de ses équipiers.
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11 juin 1918

Le Sous-Lieutenant Laspalès (agent BMS n°1), ayant trouvé cette fois-ci des équipiers capables, part en « Combat Air Patrol » avec le LV Plavier (agent BMS n°79) et le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81). Ne rencontrant aucun allemand, ils décident de tenter leur chance dans les lignes ennemies et se retrouvent face à 1 Fokker triplan accompagné de trois Fokker D VII. Malgré leur désavantage du nombre, les trois français attaquent et Plavier démontre une fois de plus son habileté en descendant le Triplan et un D VII avant que les autres allemands ne prennent la fuite. Ces deux victoires ne lui furent pas homologuées.

13 juin 1918

La BMS a appris grâce à l’action de correspondants suisses la construction d’un Zeppelin spécialement modifié pour l’usage des services secrets du Colonel Von Bock. Est en conséquence organisé un raid de bombardement du hangar-atelier situé sur une berge du lac de Constance, à la frontière entre l’Allemagne et la Suisse. Trois bombardiers Voisin 10 sont préparés pour cette mission, comme ils doivent officier de jour pour bénéficier d’une meilleure précision de bombardement, une escorte est nécessaire pour leur long vol diurne au dessus du territoire ennemi. Des SPAD XIII sont spécialement modifiés à cet effet et échangent une de leurs mitrailleuses contre un réservoir de carburant supplémentaire. Le LV Plavier (agent BMS n°79) ainsi qu’un pilote d’une escadrille des Vosges perçoivent chacun un de ces appareils, le Sous-Lieutenant Laspalès (agent BMS n°1) a souhaité pour cette (...)
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17 juin 1918

En mission en Italie, des agents de la BMS enquêtèrent dans Trieste sur l’utilisation d’une arme secrète par les services secrets du Colonel Von Bock. Ce dernier comptait lancer une gigantesque créature sortie des fonds sous-marins contre un navire cuirassé de la flotte italienne pour le couler et remonter ainsi le moral des forces autrichiennes bien chancelant après la perte du cuirassé « Sven Iztvan ». Ils déduisirent que ce monstre marin allait être réveillé en méditerranée centrale par une action entreprise par un U-Boot spécial, puis dirigé vers le port de Brindisi attiré par des « appâts » lancés par avion de manière régulière sur sa route. Ils réussirent à se procurer les horaires et positions de ces largages. Deux agents de la BMS, le LV Plavier (agent n°79) et le Capitaine Lebrun (agent n°81) tentèrent d’intercepter les avions germano-autrichiens au cours de leurs (...)
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5 juillet 1918

Le LV Plavier (agent BMS n°79), de passage sur le front, se porte volontaire pour une mission de destruction d’un ballon d’observation ennemi (Drachen). Il décolle sur son SPAD XIII armé de balles incendiaires, un SPAD XIII d’une escadrille locale l’accompagne. En vue de l’objectif, les deux aviateurs piquent sur le ballon et Plavier le détruit dès la première passe. Mais 4 Fokker D VII de protection leurs tombent dessus, il semble que l’un d’entre eux, entièrement blanc, soit celui du Hauptmann Goering que Plavier connaît bien ! Quoi qu’il en soit, il est aux mains d’un pilote adroit puisqu’il tue l’équipier de Plavier dès le début du combat tournoyant. Plavier, dans la mêlée, parvient à descendre un des Fokker mais ne s’y attarde pas et utilise la vitesse supérieure de son SPAD pour quitter le combat. Les deux victoires lui furent homologuées.
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6 juillet 1918

3 pilotes de la SPA 295, le LV Plavier (agent n°79), le Soldat Moreau (agent n°61), et le Cpt Lebrun (n° 81) exécutent une Combat Air Patrol au dessus du front. Ils se frottent à un force ennemie composée d’un Siemens-Schukert D III, de 2 Fokker D VII et d’un vieux Pfaltz D III. Plavier, en virtuose, descend le Pfaltz et un Fokker. Mais il est surpris par la maniabilité et la vitesse ascensionnelle du Siemens qui le descend proprement. Plavier se parachute au dessus de ses lignes et ses deux victoires lui seront homologuées. Les deux autres chasseurs ont rompu le combat sans être inquiétés.

septembre 1918

Des agents de la BMS ont récupéré en Palestine un très précieux ouvrage occulte lors de fouilles archéologiques dans le désert. Ils rentrent vers la côte à bord du Handley-Page HP 400 mis à leur disposition et qui est escorté par le LV Plavier à bord d’un Nieuport 17 aux couleurs anglaises. Peu après avoir décollé, ils sont interceptés par 3 Albatros D III allemands qui attaquent le Nieuport de Plavier. Celui-ci en descend un avant de succomber sous le nombre et son Nieuport, voilure déchirée, s’écrase dans le sable. Plavier sera secouru par les troupes britanniques et restera un long moment à l’hôpital. Quant au Handley-Page, il fût contraint de se poser dans le désert par les Albatros où les attendaient des bédouins armés dirigés par un européen se donnant un accent allemand. Ils laissèrent la vie sauve aux agents de la BMS mais disparurent avec le livre. Longtemps après la (...)
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30 septembre 1918

Adriatique. Une mission de reconnaissance est menée au départ de Brindisi vers la côte dalmate où la BMS soupçonne les services du Colonel Von Bock de se livrer sur une île à des expériences secrètes sur des torpilles propulsées par une technologie inconnue. Deux agents de la BMS, le LV Plavier (n°79) et le Capitaine Lebrun (n°81) escortent à bord de Macchi M5 prêtés par la marine italienne un De Havilland DH9 anglais de reconnaissance photographique. Après avoir traversé l’adriatique, ils rencontrent sur zone 2 Hansa-Brandenburg CI de l’armée autrichienne accompagnés d’un Albatros D III série 153. Plavier et Lebrun permirent au DH9 de prendre ses photos et revendiquèrent un Hansa-Brandenburg pour le premier et l’Albatros pour le deuxième, mais ces victoires ne furent pas homologuées.
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1er octobre 1918

Adriatique. Dès le lendemain de la mission de reconnaissance un raid de bombardement est organisé : deux bombardiers lourds Caproni Ca 5 doivent détruire le hangar secret des services du Colonel Von Bock. Ils sont escortés par les deux Macchi M5 du LV Plavier (agent n°79) et du Capitaine Lebrun (n°81). Alertés par la reconnaisance de la veille, les autrichiens ont postés une patrouille aérienne sur place de 3 Phönix DII (chasseurs terrestres de la marine autrichienne). Les Caproni italiens réussirent à détruire leur objectif. Un Phönix fut revendiqué par Plavier, un autre par les mitrailleurs des Caproni, et le troisième prit la fuite. Ces victoires ne furent pas homologuées.

5 octobre 1918

Cette mission, dite de la « guerre magnétique », fut la dernière mission de combat de la SPA 295 pour une opération BMS. Elle consistait à couvrir un Breguet 14 d’observation qui effectuait un réglage d’artillerie sur un secteur du front que les troupes françaises d’apprêtaient à percer à l’aide de tanks Renault FT17 dont des agents de la BMS faisaient partie des équipages. 3 SPAD XIII décollent pour escorter le Breguet. Un des pilotes est un agent de la BMS : le Capitaine Lebrun (n°81). Les deuxièmes et troisièmes pilotes sont des débutants issus des écoles de pilotage, le dernier est même particulièrement jeune. Alors que le Breguet prend ses photos, ils sont attaqués par 2 Fokker DVII et un des tous nouveaux Fokker DVIII monoplans à aile haute. Un combat s’engage et Lebrun a beaucoup de mal avec le Fokker DVIII qui est très maniable. Les deux avions en viennent à se tirer (...)
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11 novembre 1918

Armistice. Fin des combats.

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