5 avril 1918

2 février 1918
10 février 1918
16 février 1918
8 mars 1918
10 mars 1918
3 avril 1918
9 avril 1918
12 avril 1918
14 avril 1918
18 avril 1918

Une « Combat Air Patrol » de la SPA 295 survole le secteur anglais du front histoire de se mesurer au cirque Richthofen qui dit-on patrouille dans le secteur.

Les aviateurs téméraires sont le Capitaine Dumenon (n°87), le Lieutenant Tourinier (n°90) et un jeune pilote breton, le Sgt Corbineau, qui ne fait pas partie de la BMS. Tous volent sur SPAD XIII à l’exception de Dumenon qui a réussi à mettre la main sur un SPAD XII-Canon, équipé comme son nom l’indique d’un canon de 37 mm tirant dans l’axe de l’hélice !

Ils rencontrent l’ennemi... 2 Fokker DVII dont l’un est piloté par une vieille connaissance, l’Oberleutnant Von Dvorak. Mais derrière ces deux avions, les pilotes français découvrent avec terreur un Fokker Triplan rouge, piloté par le célèbre Baron Von Richthofen ! Les deux Fokkers D VII foncent dans la mêlée, Von Dvorak tentant avec suffisance une passe frontale contre l’avion de Dumenon. Mal lui en prend, car c’est un SPAD XII, dont le canon désintègre le Fokker en vol ! Von Dvorak se parachute dans les tranchées françaises...

Le jeune Corbineau tente avec folie la même manœuvre contre le Baron rouge, sans même avoir pu ajuster son tir il est mis en vrille par les balles de l’as des as qui déchirent son entoilage. Le Lt Tourinier s’interpose courageusement afin d’éviter à son camarade de se faire achever. Hélas pour lui, il tente un combat tournoyant, et tombe sous les balles de Von Richthofen.

Le deuxième Fokker D VII tire sur Dumenon, qui part en vrille... Von Richthofen s’approche pour l’achever. Dumenon préférant sauver sa vie que tenter l’impossible, saute sans gloire en parachute dans ses lignes. Seul Corbineau rentra à sa base passablement endommagé.

La BMS perdit un courageux pilote et un agent de valeur dans l’engagement (Lt Tourinier). Quant à l’Oberleutnant Von Dvorak, il réussit après son saut en parachute à se cacher dans un trou d’obus. La nuit tombée, il traversa les lignes françaises et courut dans le no-man’s-land vers ses lignes. Il fut abattu par le tir d’une mitrailleuse allemande qui le prit pour un soldat français. Cette nouvelle fit sourire les membres de la SPA 295...

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