18 avril 1918

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10 mars 1918
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9 avril 1918
12 avril 1918
14 avril 1918

Pendant la nuit du 18 au 19 avril l’aviation allemande envoie ses bombardiers Gotha bombarder Paris. La SPA 295, dont la tâche consiste à protéger la capitale, fait décoller une de ses patrouilles. Elle est composée du SPAD XIII du Commandant Potvin (agent BMS n°4), du SPAD XIII du Sgt Corbineau, d’un Nieuport 24, et d’un autre SPAD XIII piloté par le jeune Sous-Lieutenant Philippe Dumenon (agent n°92), fils du célèbre pilote disparu, et qui à la sortie de son école de pilotage a demandé à être affecté à la SPA 295 pour y venger son père. Ils patrouillent au dessus de la capitale éclairée par la seule clarté lunaire et les projecteurs de la DCA... et rencontrent, non pas des bombardiers, mais 3 chasseurs ennemis : 2 Fokker D VII et un autre petit biplan inconnu jusqu’alors : le Siemens-Schuckert D III.

Bien qu’étant en infériorité numérique les allemands sortiront brillamment les vainqueurs du combat. Dès la première passe, le Siemens Schuckert esquive un tir de Corbineau et d’une courte rafale fait exploser son appareil. Le premier Fokker met le Nieuport 24 en vrille, qui est achevé par les deux autres allemands qui le font exploser pendant sa descente incontrôlée. Puis le deuxième Fokker se retrouve derrière le SPAD XIII du jeune Dumenon dont l’appareil est bientôt désintégré par le tir deux deux mitrailleuses Spandau de l’allemand. Il parvient à sauter en parachute. Reste le Commandant Potvin qui fait maintenant face à 3 allemands déchaînés. Il se fait attaquer dans trois directions différentes et son avion est touché. Voilure déchirée, il part en vrille. Potvin estimant qu’il n’a aucune chance face à ces trois pilotes expérimentés, ne tente pas de regagner le contrôle de son appareil et saute en parachute.

La SPA 295 perdait 2 pilotes et 4 avions sans remporter de victoire. Après la mort du Capitaine Dumenon et l’hospitalisation de Plavier, la série noire continuait pour l’escadrille...

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