10 mai 1918

2 février 1918
10 février 1918
16 février 1918
8 mars 1918
10 mars 1918
3 avril 1918
5 avril 1918
9 avril 1918
12 avril 1918
14 avril 1918

De passage en Italie pour une mission spéciale avec plusieurs agents de la BMS, le LV Plavier (agent n°79) retrouve à Venise plusieurs camarades de combat italiens et ne peut s’empêcher de participer avec eux à une mission de guerre. Ancien pilote d’hydravion, il compte bien tester opérationnellement l’hydravion de chasse Macchi M5 dont les pilotes italiens lui vantent les qualités.

3 Macchi M5 (dont l’un piloté par Plavier) décollent donc de Venise, ils escortent 2 Macchi M3 de bombardement (dont l’un piloté par le Tenente di Vascello Rasi que Plavier connaît bien) qui ont pour objectif le port de Trieste.

Alors qu’ils survolent les eaux bleues de l’adriatique, Plavier observe l’un des Macchi M5 de ses équipiers : il est entièrement peint en rouge et est piloté par un certain Niccolo Rosso dont c’est la première sortie. « Encore un gosse de riche qui a dans ses relations un général haut placé... Il va nous faire repérer de loin avec son avion peint en roug... » TACTACTACTAC !
Plavier est tiré de ses pensées par les rafales de trois hydravions de chasse autrichiens Hansa Brandenburg W 18 qui leur tombent dessus soleil dans le dos ! Les bombardiers M3 mettent plein gaz et tentent de s’esquiver, ils essuient plusieurs rafales. Plavier fait une superbe manœuvre de dégagement pour se repositionner mais se retrouve en fait dans la ligne de mire d’un autrichien qui tire de ses mitrailleuses Schwartlöze 8mm... Le moteur de Plavier est détruit et lui-même prend plusieurs balles dans le bras. Il descend en vol plané et voit sa vie défiler... il lutte contre l’évanouissement qui serait sa mort. Mais il parvient à amerrir, et perd connaissance peu après, perdant son sang.

Pendant ce temps, le combat continue et le M5 rouge fait de grands virages aussi esthétiques qu’inefficaces. L’autre M5 parvient à descendre un autrichien, mais il est lui-même touché au moteur et doit amerrir. Rasi, commandant les Macchi M3, fait larguer les bombes dans la mer et vient au secours du Macchi M5 rouge survivant. Les deux Macchi M3 réussissent à descendre sous le tir croisé de leurs mitrailleuses les deux autrichiens restants, puis se posent sur l’eau récupèrer leurs camarades en détresse. Plavier est retrouvé dans un état sérieux, il sera évacué dans un hôpital de Venise où il restera pensionnaire pendant quelques jours.

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