16 Juillet 1920

10 septembre 1919
30 Novembre 1919
8 mars 1920
4 octobre 1920
27 octobre 1920
7 Mai 1922
4 mars 1924
21 mars 1924
Octobre 1924
Août 1925

Durant une enquête dans la ville pirate de Fiume, la BMS apprit que les services du Colonel Von Bock allaient évacuer du matériel stocké sur une de leurs bases secrètes située sur une des nombreuses îles de la côte Dalmate.

Les agents BMS décident d’y mener un raid aérien afin de détruire au sol les hydravions allemands au mouillage en train de charger à bord le matériel secret. Pour cela ils ont remonté des hydravions français qui se trouvaient en caisse à Corfou, siège d’une ancienne base navale française pendant la guerre. Le commissaire Laspalès (agent n°1) et l’inspecteur Charles Beaumont (agent n°102) prennent chacun les commandes d’un monoplace Hanriot HD2 de chasse, tandis que les inspecteurs Vladimir Azimov (agent n°110) et Eric Rapenaud (agent n°112) s’installent chacun au poste de pilotage d’un hydravion patrouilleur FBA 150 ch qui embarquent également un marin français comme mitrailleur pour la tourelle avant. Cette petite force aérienne part ainsi pour l’objectif et a la désagréable surprise de ne pas trouver d’avions ennemis posés autour de l’île. Laspalès décide alors de voler plein gaz en direction de Fiume avec ses équipiers : bien lui en prend car ils rattrapent en vol un gros hydravion Gotha escorté de trois hydravions de chasse Hansa Brandenburg W18. Le combat qui s’ensuivit fut très violent, Laspalès parvint le premier à se placer derrière le gros bombardier et à lui tirer une longue rafale de sa mitrailleuse, sans succès. Il est bientôt imité par ses équipiers qui en renouvelant leurs attaques endommagent le mastodonte sans le descendre, mais écopent au passage de plusieurs rafales des chasseurs d’escorte et du mitrailleur arrière du Gotha : Azimov a son mitrailleur tué, et Beaumont son moteur détruit (il amerrit en planant). Laspalès fait face aux chasseurs ennemis et tente une passe frontale, dans laquelle il détruit son adversaire mais se trouve lui-même grièvement blessé par le tir ennemi : il doit lui aussi amerrir en catastrophe. Le mitrailleur de Rapenaud est à court de munitions... C’est alors que le belliqueux Azimov, mitrailleur tué, repart à l’attaque du bombardier avec son arme de poing ! Une rafale ennemie le blesse et lui grille son moteur... Il doit lui aussi amerrir en catastrophe.
Rapenaud ne peut qu’abandonner le combat et il secourt un à un ses camarades tombés à l’eau qu’il dépose sur une petite île. On raconte qu’il découvrit Azimov en train de dévorer le cadavre de son mitrailleur...

Liens | Contacts | Recherche
lancer la recherche
sommairearticle-1article-3article-15narticlerechercherubriquerubrique-1rubrique-2rubrique-3