22 mai 1916

10 avril 1916
11 avril 1916
18 août 1916
21 août 1916
25 août 1916
16 octobre 1916
8 novembre 1916

A partir de Dunkerque est organisée par la Brigade Mobile Spéciale et l’Intelligence Service britannique une mission d’interception de bombardiers allemands devant lâcher sur Londres une bombe expérimentale.

La petite force aérienne ainsi rassemblée était la suivante :

 1 Hydravion FBA 150 ch piloté par l’EV 1 Plavier (agent n°79) avec un mitrailleur de la marine nationale.
 1 SPAD A piloté par le Capitaine Lebrun (agent n°81) avec un mitrailleur de l’armée.
 4 Nieuport 11, pilotés par les agents Laspalès (n°1), Letalon (n°76), Moreau (n°61) et Lacroix (n°75)
 1 Sopwith Pup piloté par un officier de l’intelligence service britannique.

Connaissant l’itinéraire de l’ennemi, ils partirent à sa rencontre et le contact se fit dessus de la mer du nord, non loin des dunes, face à 2 bombardiers Gotha escortés par 3 Fokker Eindecker dont l’un était armé de trois mitrailleuses synchronisées..

Le Nieuport 11 de Letalon en collaboration avec le mitrailleur du FBA de Plavier abattent un Gotha. Ce mitrailleur est ensuite tué par une rafale dans la mêlée.
Lebrun tente une passe frontale contre un Fokker. Ce dernier est plus rapide et tue le mitrailleur du SPAD A qui, rendu inoffensif, passera le reste du combat à esquiver les tirs.
Le Nieuport 11 de Moreau, endommagé, s’engage en vrille. Son pilote, ayant acheté sur ses deniers un parachute, utilise heureusement son acquisition et se retrouve bientôt à nager dans la mer du nord. Il n’y restera pas longtemps puisque Plavier pose son FBA pour le recueillir. Avec Moreau à la mitrailleuse, le nouvel équipage abat un Fokker !
Pendant ce temps, Letalon, concentrant son feu sur les bombardiers, abat le deuxième Gotha.
Laspalès le protège efficacement en descendant un Fokker. La mission accomplie, l’escadrille regagne sa base, à l’exception de Lacroix qui s’acharne sur le dernier Fokker. Mal lui en prend car suite à un virage trop cabré son avion part en vrille et percute violemment les flots, entraînant son pilote dans la mort.

Ce combat fut un grand succès pour la BMS et eut une petite renommée parmi les pilotes du secteur puisque les quatre victoires remportées contre l’aviation allemande furent toutes homologuées par le témoignage d’un patrouilleur de la marine nationale qui observa les affrontements. Ces quatre victoires furent cependant obtenues au prix de 3 pilotes et mitrailleurs tués ainsi que deux avions perdus.

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