L’Ahnenerbe

Les nazis ont dès le début de leurs sinistres exploits démontré un fort intérêt pour l’occulte en général et le mythe de Cthulhu en particulier. Une organisation occulte a été crée dès leur arrivée au pouvoir, avec à leur tête un homme déséquilibré issu des ancien services secrets prussiens : Dietrich Goëssler.

L’Atlantide
La cabale
Services secrets prussiens du colonel Von Bock
2eme bureau de l’armée française, branche occulte
Services secrets italiens
Office of Naval Intelligence de l’US Navy
Intelligence Service britannique
La Main Rouge

Une lutte occulte

Après la défaite de l’Allemagne de 1918 et le traité de Versailles, la dissolution de l’armée allemande a amené le colonel Von Bock à replier toutes les archives et trésors occultes de son service secret au château de Beerberg en Thuringe, dans l’attente de jours meilleurs. Mais un de ses anciens lieutenants, le Major Goëssler, militant avec les corps-francs d’extrême-droite, ne l’a pas entendu de cette oreille et a cherché à s’emparer des savoirs occultes de son ancien chef pour les utiliser contre les vainqueurs du traité de Versailles. Ainsi, dès septembre 1920, la BMS est témoin de la lutte d’influence entre les deux hommes dans le Berlin d’après guerre livré au chaos Dossier "Une adresse à Berlin". L’issue de cette affaire est d’ailleurs catastrophique pour les deux hommes car les livres et artéfacts occultes du service allemand sont détruits par la BMS qui bombarda le château de Beerberg le 4 octobre 1920.

Ceci n’a pas empêché l’activisme de Goëssler qui chercha à intervenir contre les troupes françaises d’occupation à Mayence en 1923 en tentant ni plus ni moins d’invoquer un Grand Ancien au dessus des stocks de charbon de la ville de Mayence destinés à être envoyés en France Dossier "Terreur sur la Ruhr"

Goëssler ne fera plus parler de lui pendant l’Allemagne de Weimar. Néanmoins, en 1932 pendant que les nazis s’emparent du pouvoir, la BMS est amenée à enquêter sur une étrange affaire en Suisse à la demande du gouvernement helvétique Dossier "Sie sind hier". Ils font face à des agents nazis cherchant à assassiner un vieux touriste allemand qui n’est autre que le colonel Von Bock ! Ce dernier reçoit l’aide des agents de la BMS pour s’échapper et leur remet en échange un dossier sur celui qui sera leur nouvel ennemi : le major Goëssler.

Le dossier Goëssler

Le dossier complet apprend aux agents de la BMS que Dietrich Goëssler est né le 4 mars 1890 à Leipzig. Après avoir entamé des études en langues anciennes et histoire à l’université de cette ville en 1908, il entre finalement à l’académie militaire en 1910 et en sort avec le grade de Leutnant en 1913. Il est tout de suite recruté par le service secret du Colonel Von Bock et effectue plusieurs missions secrètes en Russie en 1914, obtenant le grade d’Oberleutnant et la croix de fer de 2e classe. En 1916, on le trouve en Roumanie qu’occupent les troupes germano-autrichienne ; il y conduit avec succès des fouilles archéologiques. Promu au grade d’Hauptmann, puis de Major, il passe en 1917 sur le front français et met en application son savoir occulte en employant contre les troupes de l’entente des cadavres ranimés de soldats allemands, contre lesquels intervinrent d’ailleurs conjointement la BMS et l’Intelligence Service britannique Dossier "Une journée en enfer ordinaire". Von Bock note dans son dossier que la santé mentale de son subordonné est trop atteinte pour lui permettre de continuer à exercer dans le service opérationnel : l’opération des cadavres réanimés a été montée par lui malgré l’ordre contraire de Von Bock... Goëssler est arrêté au mois d’avril 1917 et mis au repos dans un hôpital psychiatrique. Le rapport fait par les responsables de l’établissement à Von Bock datant de février 1918 indique clairement que le Major Goëssler développe un trouble obsessionnel compulsif et bredouille des phrases sur la puissance et la gloire des "Grands Anciens". Quittant le département des soins intensifs mai 1918, Goëssler est néanmoins maintenu en internement sur ordre de Von Böck. Il n’en sortira qu’après l’armistice, à la faveur du chaos régnant en Allemagne. On le retrouve alors militant dans les organisations d’extrême droite et les corps-francs qui constitueront le vivier du parti nazi.

L’Ahnenerbe

<img98|left> Une note du 2e bureau français parvenue à la BMS fait état de la création en 1935 par Heinrich Himmler et d’autres dignitaires nazis férus d’occultisme d’une organisation nommée "Ahnenerbe" (Héritage ancestral, en allemand). Officiellement chargée d’effectuer des recherches archéologiques destinées à étayer les théories raciales nazies, cette organisation organise effectivement des expéditions archéologiques à travers le monde. Son siège est situé au château de Wewelsburg en Westphalie, et divers documents collectés par le 2e bureau français montrent que Dietrich Goëssler y séjourne régulièrement (en uniforme SS). Il est donc fort probable que cette organisation serve de support au nouveau service secret nazi spécialisé dans le mythe de Cthulhu.

Cette thèse est d’ailleurs corroborée par l’analyse de la BMS qui pense que les nazis cherchent à faire main basse sur des ouvrages occultes du mythe de Cthulhu, dont l’Allemagne a été privée par la destruction des archives de Beerberg en 1920. A plusieurs reprises, les agents de la BMS affrontèrent les nazis dans des quêtes d’objets occultes :
 Dossier "De Subterranéa"
 Dossier "Aux sources du Styx"
 Dossier "La valise d’Amérique"
 Dossier "Les douanes de la Canebière"

Au mois de mai 1937, des agents de la BMS ont été témoins lors d’une mission dans la ville de Pampelune, alors aux mains des nationalistes, de militaires allemands en uniforme SS effectuant des recherches dans les archives médiévales de la ville. Ils portaient une rune nordique sur leur uniforme et il est fort probable qu’il s’agisse d’hommes du major Goëssler.

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