603e GIA

Le 603e GIA (groupement d’infanterie de l’air) est une unité militaire spécialisée dans la lutte contre le mythe de Cthulhu.

Historique

Suite à la crise de Munich où la BMS eut à intervenir pour sauver le président du conseil Édouard Daladier de l’emprise d’une créature du mythe de Cthulhu, celui-ci prit conscience de la menace occulte représentée par les nazis et décida la création d’une unité militaire spécialisée, le 603e Groupement d’Infanterie de l’Air. Elle est destinée à regrouper les soldats de l’armée française ayant déjà été confrontés au mythe de Cthulhu et à engager ceux-ci contre les services nazis de la Karotechia là où le besoin s’en fait sentir. Il s’agit d’une unité d’infanterie de l’air, de parachutistes, composée d’un élément aérien comprenant des avions de transport et de leur escorte, puis d’un élément combattant comprenant plusieurs groupes de parachutistes, le tout regroupant environ 300 hommes.

Crée sur la base parisienne de Villacoublay par un décret du 1er décembre 1938, le 603e GIA a ses cadres issus des rangs de la BMS et de la branche occulte du 2e bureau. La fonction de chef de corps a été confiée au commandant de réserve Arthus de Laffère, inspecteur de la BMS ancien officier d’artillerie de l’armée de terre. Son adjoint, le capitaine Henri de Villeneuve, est un cadre d’active issu du 2e bureau. La mise en place de cette unité se heurte à deux problèmes principaux : d’une part, concernant son élément combattant, il y a la difficulté de trouver des soldats ayant déjà fait face à des créatures du mythe de Cthulhu, ce qui fait que l’unité ne peut mettre en ligne que le tiers de son effectif théorique. Ensuite, concernant l’échelon aérien, l’état calamiteux du parc aérien français a fait que l’armée de l’air n’a pu fournir qu’un Farman de transport... qui est complété par deux avions civils de la BMS et d’un Fieseler Storch capturé aux allemands. Quant aux pilotes brevetés pour la chasse et censés escortés les avions de transport, ils n’ont reçu à l’heure actuelle en tout et pour tout qu’un vieux Nieuport 62 tout juste bon à l’entrainement.

Effectifs

État major :

Effectif théorique à 2 officiers et 4 sous officiers

Chef de corps : Commandant (R)Arthus de Laffère (BMS)

Adjoint : Capitaine Henri de Villeneuve

Sous officiers : Adjudant Michel Spinelli, Sergent major René Levergne.

Élément aérien :

Effectif théorique à 2 officiers, 100 sous-officiers et hommes du rang.

Chef d’escadron : Capitaine (R) Laurent Bonfils (BMS)- 1 victoire aérienne homologuée

Pilotes de chasse :
  Lieutenant (R) Juste Beauchamp (BMS) - 2 victoires aériennes homologuées
 Lieutenant (R) Eugène Tricatel (BMS) - 1 victoire aérienne homologuée
  Sergent-chef (R) Gabriel Pierremont (BMS) - Décédé
  Sergent (R) Gérard Morvan (BMS)
  Sergent (R) Germain Lanquetot (BMS)
 Sergent (R) Pierre Ibanez - Décédé

Pilotes de transport :
  Adjudant-chef (R) Edouard Poivron (BMS)
  Adjudant Charles Puech (pilote de Farman)

Personnel de soutien : Effectif recruté de 35 mécaniciens dirigés par l’adjudant-chef Robert Fernet.

Matériel :
  1 Farman 224 (quadrimoteur de transport). Peut transporter 40 parachutistes équipés.
  1 Nieuport-Delage 629. Chasseur monoplace, sert à l’entrainement et aux liaisons.
  1 Fieseler Fi 156 « Storch » capturé. Peut transporter 4 hommes, y compris son pilote. Dispose d’excellentes capacités de décollages et d’atterrissages courts.
  1 Caudron Goeland civil (F-BMSA). Bimoteur de transport pouvant emporter 2 pilotes et 6 passagers.
  1 Caudron Simoun civil (F-BMSB). Monomoteur de transport pouvant emporter 4 personnes, pilote compris.
 1 Curtiss H-75 A1, avion de chasse affecté au capitaine Bonfils en septembre 1939.

Élément terrestre :

Effectif théorique à 8 officiers, 25 sous-officiers, 174 hommes, divisés en 2 sections d’infanterie + 1 de soutien.

Commandant de la compagnie d’infanterie : Capitaine Marcel Rebourg

 1ere section d’infanterie : Lt Bernard Orsini + S/Lt Etienne Morel

1er peloton : Sgt Jules Mercier + Caporal Etienne Bourgain + 11 hommes

2e peloton : Sgt Victor Oulianov + Caporal José Gomez + 7 hommes (légion étrangère) - 4 hommes ont été tués en mission

3e peloton : Sgt Désiré Boma + Caporal Jacques Diallo + 11 hommes (tirailleurs sénégalais)

4e peloton : non recruté

 2e section d’infanterie : Lt Etienne Lafay (section en cours de recrutement)

1er groupe : non recruté

2e groupe : non recruté

3e groupe : non recruté

4e groupe : non recruté

 Section de soutien : non recruté

1er groupe mitrailleuses : non recruté

2e groupe mitrailleuses : non recruté

Groupe canon 37 mm : non recruté

Équipement : Les hommes sont équipés pour moitié de fusils MAS 36 et pour moitié de mitraillettes MAS 38. Chaque peloton comporte en outre deux fusils-mitrailleurs 24/29. La section de soutien est prévue d’être armée d’un canon de 37 mm et de mitrailleuses Hotchkiss Mle 1914.

Journal de marche

1er décembre 1938 : Ouverture du journal de marche suite à la prise de commandement du Cdt Arthus de Laffère.

15 janvier 1939 : Engagement du 2e peloton de la 1ere section patrouiller dans le massif des Vosges près du village de Nideck à la recherche de loups-garous, sous la direction d’agents de la BMS. Un premier contact est établi mais ne donne rien, les créatures restant à hurler autour de la patrouille dont deux hommes s’enfuient. Plus tard, une piste d’atterrissage clandestine est découverte contenant un Fieseler Storch. Le peloton se cache en lisière et attend le retour de ses occupants. Ceux-ci arrivent finalement et se révèlent être trois loups-garous qui sont abattus par le tir nourri du peloton.

9 mai 1939 : Engagement à la demande d’inspecteurs de la BMS du 1er peloton de la 1ere section près du village d’Avallon où ils détruisent une créature ressemblant à une méduse flottant dans l’air et réfugiée dans le clocher d’une église désaffectée.

8 au 20 juillet 1939 : Intervention du 2eme peloton de la 1ere section en Albanie, après un voyage en Farman qui se pose en Yougoslavie. Le peloton accompagne des agents de la BMS à intervenir sur un site d’invocation dans les montagnes albanaises et font le coup de feu contre la Karotechia et un clan albanais. La mission est un succès mais de nombreux hommes ont été pris d’hallucination dans la vallée maudite. 4 soldats en sont morts : un par chute, un tué par le tir ennemi, et 2 tués par des tirs fratricides consécutifs à la folie.

11 septembre 1939 : Intervention de l’élément "chasse" de la composante aérienne du 603e GIA pour couvrir une mission de bombardement sur la ligne Siegfried, contre un objectif secret objet d’une enquête de la BMS. 3 chasseurs pilotés par des hommes du 603e GIA (2 Curtiss H-75 pilotés par des agents de la BMS, le capiaine Bonfils et le S/Lt Tricatel, ainsi qu’un Morane 406 piloté par le Sgt Ibanez) escortent un bombardier LeO 45 de l’armée de l’air. Quatre Messerschitt 109 allemands viennent s’interposer pour faire échec au raid. Il leur en coûte cher : l’un d’eux est descendu par Bonfils, un autre par Tricatel mais celui-ci est descendu à son tour, se parachutant indemne dans les lignes françaises. Le LeO parvient à se faufiler sur l’objectif mais manque sa cible. C’est alors que celle-ci est détruite au canon de 20 mm par le Morane 406 d’Ibanez, descendu par la DCA et le tir d’un Messerschmitt. Les deux victoires aériennes ont été homologuées aux pilotes du 603e GIA.

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