L’homme de l’Atlantide

Rapport de mission n° 59
Date de la mission: Septembre 1918
Agents :

Cette affaire commence en réalité par la désertion d’un hydravion autrichien qui se pose à Brindisi, suite aux mutineries ayant eu lieu dans le port autrichien de Cattaro. De ses trois occupants, si deux sont des militaires mutins, un autre est un « scientifique étranger » contraint de travailler avec un groupe d’allemands sur la base de Cattaro. C’est du moins ce que rapportent les deux militaires déserteurs aux officiers italiens chargés de les interroger. Car ce troisième homme est muet comme une carpe, et possède avec lui un curieux appareil en forme de lance-pierre fait d’un métal étrange. Il disparaît d’ailleurs inexplicablement de sa prison en emmenant avec lui son curieux objet... La BMS est alors sollicitée par les italiens quand plusieurs meurtres d’officiers navals sont commis à Brindisi, que des témoignages désignent comme ayant été perpétrés par ce même homme mystérieux qui semble doté d’une force surhumaine. Les agents de la BMS mènent l’enquête et découvrent que les officiers italiens assassinés sont affectés à bord du plus puissant cuirassé de la marine italienne actuellement présent à Brindisi, et qu’ils fréquentaient une maison close dont la patronne travaillait pour les Autrichiens. Elle donnait à ses officiers, par l’intermédiaire de ses filles, un médaillon présenté comme un porte-bonheur mais réalisé dans un étrange métal. L’homme mystérieux tente à tout prix de les récupérer, tuant absolument tout sur son passage. Il dût être abattu par la BMS dans une embuscade, car on supposait que d’autres officiers étaient sur sa liste.

En recoupant les témoignages des aviateurs déserteurs, la BMS en déduisit que les services de Von Bock préparent de Cattaro une attaque contre la flotte italienne de Brindisi. Les médaillons confiés à des officiers italiens sont des émetteurs permettant à des torpilles utilisant la technologie de l’Atlantide de se diriger sur le navire... Von Bock a dû trouver un survivant de l’Atlantide et contraint à travailler pour lui. Il s’est échappé et a voulu récupérer la technologie ainsi disséminée. Les agents de la BMS découvrirent aussi par des reconnaissances aériennes l’existence d’un « atelier » à torpilles sur une île de la côte albanaise, qu’ils firent aussitôt bombarder par avion.

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