15 février 1937

5 septembre 1936
20 septembre 1936
29 septembre 1936
29 septembre 1936 (bis)
28 février 1937
17 avril 1937
24 avril 1937
17 mai 1937

Le général Franco, après avoir envoyé ses trouves au Sud délivrer les assiégés de l’Alcazar de Tolède, intensifie ses opérations contre la capitale espagnole dont il compte s’emparer et remporter une victoire décisive. Mais les républicains ont eu le temps de s’organiser, renforcés par du matériel et des conseillers venus d’URSS. Une furieuse bataille s’engage au sol comme dans les airs : l’aviation républicaine est reprise en mains par les soviétiques qui livrent des chasseurs Polikarpov modernes ainsi que leurs pilotes, renvoyant dans leurs foyers les mercenaires internationaux.

C’est pourtant une patrouille de ces mercenaires qui se frotte à l’aviation nationaliste en ce jour. Elle est composée de trois appareils hétéroclites et maintenant dépassés : Un Dewoitine 372, un antique Nieuport 52 piloté par un français vétéran de la grande guerre du nom de Loiseau, et un P-26 rafistolé de toutes parts piloté par un français se trouvant être un agent de la BMS, l’inspecteur Méléandre d’Auclin du Loup. Ils rencontrent une formation de la Légion Condor : un bombardier Junkers 52 escorté de deux chasseurs Heinkel 51, ainsi qu’un autre appareil inconnu, un monoplan à train escamotable.

Les trois avions républicains engagent le combat sans hésiter. Le pilote Loiseau, malgré l’obsolescence de sa monture, obtient un résultat particulièrement heureux : il démolit le Junkers 52 lors d’une passe frontale, touchant le réservoir d’essence et causant l’explosion de l’appareil. Le combat tournoyant avec les chasseurs allemands tourne ensuite au désavantage de ces derniers : les deux Heinkel 51 sont abattus, l’un par Loiseau, et l’autre par d’Auclin du Loup (les pilotes allemands se parachutant). Par contre, le Dewoitine, malgré ses performances supérieures, ne peut rien contre ce mystérieux monoplan qui se joue de lui en vitesse pure comme en vitesse ascensionnelle ! Ce n’est qu’après qu’il se soit rendu compte qu’il est seul contre trois qu’il se décide à abandonner le combat, ce qu’il fait sans aucune difficulté grâce à sa vitesse.

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